Quel est l’avenir des plateformes de streaming ?

Quel est l’avenir des plateformes de streaming ?

Par -Publié le : 21 juillet 2024-Catégories : Business-
Netflix

Quel est l’avenir des plateformes de streaming ?

L’offre de divertissement numérique continue de s’élargir. Les consommateurs ont de plus en plus d’options et en profitent pleinement. La façon dont nous utilisons notre temps libre a changé à jamais. Les réseaux sociaux et les jeux vidéo en sont de bons exemples. Mais il est plus facile de le visualiser avec le contenu audiovisuel, comme les séries et les films. L’évolution a été énorme : les choses ont beaucoup changé en 20 ans. Nous ne sommes plus limités à quelques chaînes de télévision, ni obligés d’aller au cinéma ou au vidéoclub pour profiter des nouveautés.

L’apparition des plateformes de streaming a donné beaucoup de liberté aux utilisateurs, leur offrant un large catalogue de produits à un prix très raisonnable. Des pionniers (comme Netflix) à la multitude de petites plateformes thématiques que nous trouvons maintenant, nous avons pu observer un marché qui progresse rapidement. Mais, y a-t-il de la place pour tout le monde ? Quel avenir pour ce secteur ?

S’adapter aux nouveaux temps

Bien que certaines de ces entreprises soient relativement nouvelles, d’autres sont présentes dans le secteur des productions cinématographiques depuis un certain temps. En fait, les plus importantes sont cotées sur les principaux marchés boursiers ; ces cotations peuvent être suivies sur les portails de courtiers en ligne, comme dans le Plus500 trading. C’est le cas de Disney ; aussi de Netflix, depuis quelques années. Toutes ont dû adapter leur modèle économique aux tendances actuelles pour éviter d’être dévorées par la concurrence, y compris en réalisant de grandes opérations commerciales.

L’un des exemples les plus emblématiques est la fusion par absorption de WarnerMedia et Discovery, pour plus de 40 milliards de dollars ; qui a donné naissance à la plateforme MAX. Ou, bien avant cela, l’achat de Lucasfilm (propriétaire de la saga Star Wars) par Disney. Sans oublier tous les accords et contrats entre les grandes maisons de production cinématographique et ces plateformes de streaming pour pouvoir disposer, en exclusivité, de leurs produits audiovisuels.

Toutes les plateformes ne sont pas égales

Mais bien sûr, nous parlons des plus grandes entreprises. Sont-elles les seules ? Non, bien sûr. De plus en plus de nouvelles apparaissent, généralement axées sur un thème précis. Par exemple, le cinéma classique ; ou les films d’horreur ; même les séries romantiques. Elles ne sont pas la concurrence directe des plus connues, comme Netflix, Disney+ ou Prime Video, mais veulent profiter d’une part du marché, bien sûr.

Les plus grandes entreprises ne semblent pas s’en soucier. En fait, certaines, comme Prime Video, les proposent comme abonnements supplémentaires. Ainsi, elles élargissent leur offre sans avoir à dépenser plus de budget pour acquérir des produits ou assumer de grands coûts avec leurs propres productions. D’autre part, l’utilisateur a l’avantage de disposer d’un catalogue plus large et personnalisé, pour quelques euros de plus seulement. Et cette stratégie nous donne une idée de ce que pourrait être l’avenir des plateformes de streaming.

L’union fait la force

Il n’est pas rare qu’un même consommateur soit abonné à plusieurs de ces plateformes. Mais le temps de loisir est limité et, finalement, il peut finir par désinstaller certaines. Toutes ces entreprises veulent avoir une énorme quantité de clients, bien sûr ; mais, en plus, elles veulent que ces clients leur restent fidèles et ne les abandonnent pas. Et ce n’est pas facile. Il est également courant qu’un utilisateur s’abonne à l’un de ces services et, après avoir visionné tout ce qui l’intéressait, cesse d’être client pour aller ailleurs. Et peut-être, ensuite, revenir.

C’est presque un cauchemar pour ces entreprises. La solution est de pouvoir offrir un catalogue si vaste et attrayant qu’il ne leur permette pas de partir. Et, pour cela (et aussi pour réduire les coûts et être plus efficaces), l’union de ces plateformes semble être la seule issue possible. Le marché est saturé et la survie oblige à unir les forces et à dévorer les plus petits. Pour donner un exemple : si Paramount et Max fusionnaient, ils détiendraient près d’un tiers du marché américain des séries « Pay per view ». Une puissance qui leur permettrait de supporter les fluctuations possibles, tandis que leurs rivaux s’effondrent.

Se démarquer de la concurrence

Les fusions et les absorptions sont-elles la seule formule du succès ? Eh bien, la créativité est aussi un outil qui peut être très utile. Et Netflix l’a démontré. Comment ? Grâce aux jeux vidéo. Comme nous l’avons mentionné précédemment, les utilisateurs ont un temps limité pour le loisir. La concurrence n’est pas seulement avec d’autres plateformes : ces entreprises doivent également rivaliser avec les réseaux sociaux, avec YouTube, avec les jeux vidéo, avec Spotify… Parce que le consommateur ne peut pas tout faire en même temps. Est-ce une bonne idée d’offrir plus d’un service ? Par exemple, des séries, des films, des documentaires et des jeux ?

Tout dans un même espace ? Eh bien, l’entreprise californienne l’a fait dans certains pays. Et cela n’a pas trop mal fonctionné. Au début, avec des jeux très simples. À tel point que presque personne ne comprenait cette stratégie. Mais, avec le temps, son catalogue s’est élargi et les téléchargements augmentent. Par ailleurs, et faisant partie de cette initiative, elle a également utilisé les jeux vidéo comme source d’inspiration pour ses productions. L’exemple d’Arcane a été un véritable succès.

Qu’est-ce qui nous attend, nous, les clients ?

Pour l’instant, les fusions sont l’un des plans d’avenir les plus probables pour de nombreuses plateformes ; en particulier, les plus petites. Il y a aussi la différenciation, à travers des initiatives innovantes, comme celle que nous avons déjà mentionnée. Cependant, d’autres stratégies seront nécessaires pour survivre, car les abonnements ont un prix très bas, mais les coûts de production sont assez élevés. Ce business n’est pas toujours rentable ; mais il ne peut pas non plus être abandonné, car les clients le demandent.

La solution ? Peut-être, lorsque le marché sera plus concentré, verrons-nous des augmentations de prix. Sinon, l’alternative réside dans la publicité ; ce que certaines de ces plateformes font déjà. Rendre l’une de ces entreprises compétitives nécessite des investissements ; par conséquent, cela nécessite des revenus. Et cela, nous, les consommateurs, finirons par le remarquer. Et le payer.

À propos de l'auteur : Clémentine Leroy
Clémentine Leroy
En tant qu'experte en fiscalité et assurance, j'ai travaillé plusieurs années dans des cabinets de conseil, accompagnant des particuliers et des entreprises dans la gestion de leurs obligations fiscales et la souscription d'assurances adaptées. Mon but est de fournir des conseils pratiques et des informations pertinentes pour accompagner mes lecteurs dans leurs démarches fiscales et la gestion de leurs assurances.
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